Souvent associée à la médecine traditionnelle chinoise ou à des exercices de yoga, la respiration profonde permet de se reconnecter avec son corps, son être, son organisme. Il s’agit de créer une connexion visant à mieux maîtriser le flot des émotions personnelles. Cette technique, à la fois ancestrale et revisitée en permanence, pourra vous aider dans des situations du quotidien, comme dans votre travail. En voici les principaux bienfaits.
La respiration profonde, une habitude zen pour votre quotidien
Pas toujours facile de prendre du temps pour soi, de s’asseoir sans avoir à réfléchir à quoi que ce soit, sans se projeter. C’est le principe de certaines médecines alternatives comme la médecine traditionnelle chinoise : reconnecter les énergies du corps pour créer une symbiose, symbole du bon fonctionnement du corps humain. Un trouble psychique pourra toujours bloquer une action, tant sur le plan physique que moral.
C’est pourquoi la respiration profonde se présente à la fois comme un exercice, mais aussi une technique, de relaxation très efficace. Elle permet, à tout moment de la journée et quel que soit l’endroit, de respirer consciemment. Cela se passe au niveau de l’abdomen et non au niveau de la poitrine, comme vous en avez l’habitude. Mais alors, comment ça fonctionne exactement ?
Comment fonctionne la respiration profonde ?
Sachez d’abord que l’on ne respire pas par la bouche lors d’une respiration profonde, mais bien par le nez, ce qui peut sembler déstabilisant au premier abord. Vous devez également vous trouver dans un contexte propice à la pratique de cette technique, notamment :
- Dans un environnement calme, de préférence avec une absence de bruit
- Soyez debout ou assis, mais de manière confortable
- Votre colonne vertébrale doit être droite
- Ouvrez votre poitrine, votre cœur
- Votre main droite doit être placée sur votre nombril
- Votre main gauche sur votre cœur
- Inspirez de façon généreuse en comptant jusqu’à 5
- Maintenez votre inspiration, en comptant jusqu’à 2
- Expirez lentement, en comptant jusqu’à 5
- Répétez le geste environ 5 fois par session
Il suffit donc de suivre ces indications pour réaliser une technique de respiration profonde. Mais, mieux encore, il faut être connecté à votre objectif, qui est le mieux-être. Cela peut s’accompagner de différentes choses, comme la pratique du yoga ou de la pensée positive, un changement de régime alimentation (comme le régime sans gluten ou le régime vegan), ou encore, par de petits gestes du quotidien. Vous en ressentirez alors les nombreux bienfaits.
Les bienfaits à long terme
Il est conseillé de pratiquer la respiration profonde au moins 5 fois par jour pour en retirer des bienfaits de long terme. Par exemple, vous pouvez la pratiquer à divers moments de la journée, le matin après le réveil, une fois dans la matinée après une dure réunion, à midi, en milieu d’après-midi, puis le soir avant de dormir. Cela permet de créer un cycle, bénéfique à la fois pour votre conscience et votre bien-être.
Les bienfaits de la respiration profonde sont aussi bien physiques, mentaux que psychiques. De manière évidente, cela permet :
- De gérer les émotions, le stress ou une angoisse passagère
- D’améliorer la concentration et la posture de votre corps
- D’augmenter l’oxygène dans le sang, grâce à vos grandes inspirations
Pratiquée au quotidien, la respiration profonde apporte ces petits bénéfices. Mais au fur et à mesure du temps, ces derniers se transforment en bienfaits pour l’organisme :
- Vous avez un meilleur sommeil, grâce à votre esprit libéré
- Vous avez une meilleure digestion, grâce aux vertus detox de la respiration profonde
- Votre système immunitaire n’en est que meilleur
Rapidement, vous vous sentirez plein de vitalité, motivé à affronter votre quotidien et les obstacles n’en seront plus !
Maîtriser la respiration profonde, c’est maîtriser son corps et ses émotions. Le processus d’apprentissage n’est pas nécessairement long, mais il faut pouvoir accorder du temps à cette technique des plus efficaces. D’autant plus que, lorsqu’on en voit tous les bienfaits, on ne risque pas de se poser la question longtemps, n’est-ce pas ?