L’entorse de cheville est une déchirure des ligaments qui se trouvent autour de l’articulation de la cheville. Les ligaments sont des bandes de tissus qui permettent de maintenir les os ensemble : de fait, leur déchirure entraîne une faiblesse de la cheville, qui est essentielle pour marcher, ou encore se tenir debout. Comment reconnaître une foulure et la soigner efficacement ? Suivez nos quelques conseils.
Diagnostiquer une entorse à la cheville
Que vous ayez joué au basket-ball ou simplement glissé dans les escaliers, une entorse à la cheville est une blessure importante, et très rapidement contraignante. Découvrez comment la diagnostiquer et surtout, comment agir.
Vos symptômes
Elles peuvent aussi se faire au poignet, mais les entorses à la cheville sont les plus répandues, chez les enfants et adultes compris : elles correspondent à 85% des blessures faites à la cheville en Amérique du Nord. Eh oui, une plaque de verglas sur le palier de la porte, et une chute est vite arrivée !
Les symptômes les plus courants sont :
- Une douleur importante lorsque vous sollicitez la cheville
- Une zone enflée
- Cela peut aussi s’accompagner d’ecchymoses
En général, cela se traduit par une impossibilité de marcher ou de s’appuyer sur la cheville en question. À ce moment, il est nécessaire de consulter un médecin.
Les questions de votre médecin
Au moment de vous examiner, votre médecin va chercher à connaître les causes de la blessure, cela l’aidera à déterminer le type d’entorse que vous avez. En effet, l’entorse se situe à mi-chemin entre :
- La foulure, une blessure bénigne qui se guérit rapidement
- La fracture, qui nécessite un traitement et une récupération plus longs
Ainsi, la gravité de votre entorse va dépendre de plusieurs facteurs, comme :
- L’importance de la blessure au ligament (déchirement partiel, déchirement complet)
- Le nombre de ligaments affectés, qui nécessiteront des soins spécifiques
En fonction, des examens complémentaires seront demandés par le médecin, comme une radiographie. Il pourra alors vous prodiguer un plan de soin, à respecter scrupuleusement.
Envisager des soins efficaces
L’entorse à la cheville est une blessure sérieuse, que vous soyez sportif professionnel ou non. Une mauvaise guérison peut avoir des conséquences sur le long terme, ou bien vous affecter tout au long de votre vie. En effet, l’Hôpital de Montréal pour les enfants rappelle que 70% des entorses à la cheville ne sont jamais totalement guéries, enfants et adultes confondus ! C’est pourquoi vous devez respecter toutes les indications de votre médecin.
Les traitements cliniques et médicamenteux
Dans les premières 24 à 48 heures, votre objectif sera l’atténuation de la douleur et de l’éventuel gonflement. L’utilisation de compresse de glace, pour permettre le dégonflement, ou de l’arnica, pour atténuer la douleur et l’aspect ecchymosé, seront essentielles.
Ces traitements peuvent s’accompagner d’une immobilisation plus ou moins longue, ou bien avec un bandage ou bien avec une attelle. La compression est toujours utile pour permettre une guérison plus rapide des ligaments, mais veillez à ce que votre sang continue de bien circuler.
S’il est peu probable que vous ayez un plâtre, il faudra tenir votre pied en position élevée et confortable (sur un coussin), que vous ayez comme consigne d’être immobilisé ou non. Ce sera la première étape de votre phase de récupération.
Prenez la phase de récupération au sérieux
Le repos sera votre meilleure arme de guérison : si vous cherchez à vous relever avant la date indiquée par votre médecin, ou bien si vous sollicitez votre cheville, elle ne guérira pas ou du moins, pas totalement.
Il faut compter entre 2 et 6 semaines pour une guérison optimale, selon la gravité de votre entorse à la cheville. Les premiers jours, il ne faut pas vous lever ni marcher sur votre cheville. Dès la deuxième semaine, vous pourrez l’envisager, si votre médecin vous l’autorise. Pour les guérisons plus longues, pouvant aller jusqu’à 10 semaines, débutez un programme d’exercices pour réapprendre à votre cheville à marcher.
S’en suivra aussi une phase de rééducation, à prendre tout autant au sérieux : ce n’est pas parce qu’aujourd’hui vous ne ressentez plus la douleur que votre blessure est guérie. Vous pourriez vous blesser à nouveau si vous ne suivez les conseils d’un spécialiste en rééducation.
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